Avec une croissance de 7 % tirée par les exportations de pétrole, l’Angola
se trouve en situation d’aider son ancien colonisateur, le Portugal.
En pleine
crise économique, ce dernier attire ainsi les investisseurs africains, tandis
que Luanda séduit les salariés portugais. Avec 13 % de
chômage au Portugal, l’eldorado angolais attire des dizaines de milliers de
travailleurs.
Au-delà de la conjoncture, les
acteurs économiques des deux pays envisagent des liens pérennes. Le premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho s’est
entretenu avec le président angolais Jose Eduardo dos Santos : ils ont
abouti à un accord à la fois salvateur quoique humiliant pour le pays.
«L’Angola est prêt à aider le Portugal face
à la crise. »
Six mois plus tôt, le Portugal, au bord de la
banqueroute, a reçu une assistance financière de
78 milliards d’euros de l’Europe et du Fond monétaire international (FMI). En
contrepartie, Lisbonne a été soumis à une cure d’austérité radicale. La population s’est appauvrie.
A côté de
cela, l’Angola, indépendant depuis 1975 mais colonie portugaise pendant plus de
400 ans, est l’un des principaux producteurs africains
d’or noir. Il vit en
paix, gorgé de pétrodollars. Curieux retournement de l’histoire !
Les fonds venus d'Angola sèment le trouble au Portugal car ce pays est l'un des plus corrompus au monde. Mais l’argent angolais vient arroser une économie portugaise asséchée ....
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